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Des poèmes pour rêver

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Note aux lecteurs

Vous êtes très nombreux à parcourir mon blog à la recherche d'une poésie dans laquelle vous vous reconnaitrez. J'en suis très heureuse, car j'écris pour partager mes sentiments, pour exprimer ce que que le lecteur "aurait aimé dire".

Je constate que mes poèmes plaisent beaucoup, car ils sont de plus en plus recopiés sur d'autres blogs, ou divulgués sur les réseaux sociaux. C'est, pour moi, un grand honneur.

Certains lecteurs ont la délicatesse de me demander l'autorisation de recopier mes poèmes sur leurs site. Permission que je leur accorde avec un grand plaisir.

D'autres utilisent mes textes sans me demander l'autorisation, ce qui ne me dérange pas, au contraire, puisqu'ils ont l'honnêteté de les signer de mon nom. Je leur en suis très reconnaissante.

D'autres, hélas, s'approprient mes poésies. Ils ne citent même pas l'auteur du texte. Ils recopient sans aucun complexe les vers que j'ai écrits.

Enfin, quelques uns s'adonnent, sans scrupules, au plagiat. Je retrouve des poèmes escamotés, modifiés.

Je tiens à signaler que tous les poèmes publiés sur ce blog ont été édités, avec un numéro ISBN. Il est facile donc de prouver qu'ils sont de ma plume.

Pour finir, je vous demande encore d'aposer mon nom au bas des textes qui m'appartiennent.

Je vous remercie pour votre compréhension.

Isabelle CALLIS-SABOT


 

9 août 2019

Bonheur

 

Le ciel est bleu, la mer est belle,
Dans le jardin tout refleurit :
Le vieux prunier, l'herbe nouvelle,
Et les rameaux de bois-joli…

Près du portail sous la tonnelle
Le vent agite doucement
Les géraniums, les immortelles,
Et le petit lierre grimpant…

Une ombre humide se dépose
Le soleil brille et le jasmin
Le mimosa le lys la rose
Embaument l'air frais du matin.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

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8 août 2019

Espoir

 

Sous la feuille qui tombe est caché le printemps
Et mon âme assoiffée de fraîcheur et de vent
Par-delà les nuées, par-delà les étangs,

Toujours en espérant, vers toi, s'en est allée.
Automne emporte-moi, fleuris l'herbe fanée,
Mouille-moi de ta pluie, couvre-moi de rosée,

Blanchis-moi de ta neige apaise l'océan
Redonne-moi l'étoile et remplis le néant…
Automne emporte-moi vers l'aube qui m'attend.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

3 août 2019

Paradoxe

 

Je possède à moi seule un vaste territoire
Où règnent en secret trouble, vénération,
Pensées désordonnées, idées contradictoires,
Bonheur, enchantement, désespoir, émotion.

Mon âme qui recherche un calme dérisoire
Hésite entre le rêve et la réalité
Et finit par trouver la courbe aléatoire
Menant aux doux jardins de la tranquillité.

Car si mon univers peuplé d'ombres néfastes
Engendre les conflits, je goûte tu le sais,
Paradoxalement, au milieu des contrastes,
L'exquise sensation de bien-être et de paix.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

3 août 2019

Paresse

 

Quand le manque d'ardeur m'incite à la paresse,
Quand mon esprit, lassé, s'exerce avec lenteur,
Quand mon raisonnement, quand ma pensée régressent,
Alors passivement je cède à la torpeur.

Je profite du temps qui mollement me berce,
Je me laisse alanguir avec délectation,
J'oublie tous mes projets, mes songes se dispersent,
Mon âme se défait de ses folles passions.

Inactive j'attends le moment favorable
Où mon cœur daignera reprendre son essor,
Où l'imagination, de manière agréable,
Enfin me permettra d'écrire sans effort.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

 

2 août 2019

Te sachant sans amour

 

Je maudis mon bonheur, te sentant malheureuse,
Je refuse d’aimer, te sachant sans amour,
J’ai peur de m’endormir, songeant à tes nuits creuses,
Je crains de m’éveiller, voyant tes sombres jours ;

Je me prive d’espoir, devinant ta détresse,
Je n’ose plus rêver, décelant ta langueur,
Je réfrène mes joies, comprenant ta tristesse,
J’appréhende le soir, imaginant tes pleurs ;

Je fuis la compagnie, te trouvant solitaire,
Je ne puis vivre en paix, connaissant tes tourments,
Je ne pense qu’à toi, mes passions m’indiffèrent,
Mon cœur souffre sans cesse… il souffre éperdument…

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

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1 août 2019

Prière à Marie

 

L'angélus retentit par-dessus l'horizon,
Je dois me retirer et rester solitaire,
Car voici le moment propice à la prière,
Au mystère sacré, au sentiment profond.

Le crépuscule invite à un recueillement,
Le soleil disparaît derrière la colline
Et le ciel se remplit d'une grâce divine…
Alors, Vierge bénie, je t'invoque humblement.

Même si je t'oublie, si je doute parfois,
Penche-toi sur mon cœur, accepte ses souffrances,
Ses révoltes sa peur, toutes ses espérances,
Et permets-lui, Marie, de vivre dans la Foi.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

 

30 juillet 2019

Paradis

 

Le soleil dort, le soir s'éteint,
La lune luit, les astres brillent
Et les étoiles s'éparpillent
Dans la noirceur du ciel serein.

Parfois un songe merveilleux
À travers l'ombre ouvre un passage
Vers des forêts, vers des rivages,
Vers des jardins mystérieux…

Mais seul le poète est admis
À visiter ces lieux étranges
Où l'on entend chanter les anges
Et les oiseaux du Paradis.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

30 juillet 2019

Bien souvent

 

Bien souvent je m'endors en rêvant de la mer
Je repose au-delà d'une étoile lointaine,
Et tandis que la nuit au silence m'enchaîne
Mon esprit doucement s'envole dans les airs.

Je songe à l'éternelle clarté du soleil
Aux vagues déferlant sur la grève sauvage,
Et le bruit des galets roulant sur le rivage
Apaise mes tourments, et berce mon sommeil.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

25 juillet 2019

Aurore

 

Autrefois je venais, pour des raisons obscures,
Aux premières lueurs contempler la nature ;
Je m'égarais un peu devant tant de beautés
Car mon âme d'enfant se laissait emporter
Par le charme troublant de la nuit qui s'achève.
Et je goûtais ainsi, dans la candeur d'un rêve,
La tendresse infinie du jour qui commençait…
― Baignée de poésie, l'aurore apparaissait.

Autrefois je venais m'asseoir sous ce vieux chêne ;
Mon cœur, émerveillé, en oubliait sa peine.
Il aimait plus que tout cet instant de bonheur
Au lever du soleil, lorsque s'ouvrent les fleurs,
Il écoutait, songeur, le feuillage frémir.
L'ineffable splendeur qu'il ne pouvait saisir,
L'éphémère illusion d'espérance immortelle,
L'enivraient pour toujours de sagesse éternelle.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

24 juillet 2019

Intempéries

 

Il pleut il vente il grêle,
Dans l'air plein de tourments
Le froid sévit ; il gèle
Au gré du mauvais temps.

Il pleut il vente il tonne,
Il fait triste à nouveau,
La nature frissonne,
L'hiver revient trop tôt.

Il pleut il vente il brume
Et le ciel qui pâlit
Inonde d'amertume
Le petit matin gris.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

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