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Des poèmes pour rêver

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Note aux lecteurs

Vous êtes très nombreux à parcourir mon blog à la recherche d'une poésie dans laquelle vous vous reconnaitrez. J'en suis très heureuse, car j'écris pour partager mes sentiments, pour exprimer ce que que le lecteur "aurait aimé dire".

Je constate que mes poèmes plaisent beaucoup, car ils sont de plus en plus recopiés sur d'autres blogs, ou divulgués sur les réseaux sociaux. C'est, pour moi, un grand honneur.

Certains lecteurs ont la délicatesse de me demander l'autorisation de recopier mes poèmes sur leurs site. Permission que je leur accorde avec un grand plaisir.

D'autres utilisent mes textes sans me demander l'autorisation, ce qui ne me dérange pas, au contraire, puisqu'ils ont l'honnêteté de les signer de mon nom. Je leur en suis très reconnaissante.

D'autres, hélas, s'approprient mes poésies. Ils ne citent même pas l'auteur du texte. Ils recopient sans aucun complexe les vers que j'ai écrits.

Enfin, quelques uns s'adonnent, sans scrupules, au plagiat. Je retrouve des poèmes escamotés, modifiés.

Je tiens à signaler que tous les poèmes publiés sur ce blog ont été édités, avec un numéro ISBN. Il est facile donc de prouver qu'ils sont de ma plume.

Pour finir, je vous demande encore d'aposer mon nom au bas des textes qui m'appartiennent.

Je vous remercie pour votre compréhension.

Isabelle CALLIS-SABOT


 

10 juillet 2019

Nostalgie

 

J'ai laissé, loin de moi, à l'abri des montagnes
Un village blotti au milieu des coteaux,
La brise du matin, les fleurs de la campagne
Et le grand mimosa où nichent les oiseaux…

J'ai laissé, quelque part, souffler la Tramontane
Emportant les saisons, emportant les soupirs,
Une petite place une allée de platanes
Les rêves, les chagrins, et tous les souvenirs…

J'ai laissé ma maison, j'ai laissé ma jeunesse,
Mais il m'arrive encore au profond de l'hiver
D'entendre, comme avant, à travers l'ombre épaisse
L'écho d'une sardane ou le chant de la mer.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 

 


 

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10 juillet 2019

Mon Pays

 

C'est un ciel souvent gris sur une plaine immense,
Un soleil radieux si le vent vient du Nord,
Une mer, un grand port, un navire en partance
Et des coquelicots dans un champ couleur d'or…

C'est aussi les corons, les cheminées d'usine,
Une ville dressant fièrement son beffroi,
Un air d'accordéon, la ducasse et la mine,
La chaleur d'un foyer quand dehors il fait froid…

C'est hélas devenu, avec le temps qui passe,
Un cruel souvenir pour mon cœur exilé,
Un chagrin qui m'étouffe, un rêve qui s'efface,
Le remords d'être loin et d'avoir tout quitté.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

9 juillet 2019

Souvenir

 

Ce poème est protégé par des droits.

Merci de ne pas le reproduire.

Pour tout renseignement, contacter le site Poetica  :

contact@poetica.fr

Vous pouvez lire le poème en cliquant sur le lien suivant :

 

9 juillet 2019

Confidences

 

Quand les couleurs du jour aux ombres se mélangent,
Tandis qu'à l'horizon se lève Jupiter
Et que s'ouvrent sans bruit les portes de l'étrange
Je me laisse emmener vers un autre univers.

Là mon âme évolue, sans souci, sans contrainte,
Libre de se mouvoir pour atteindre les cieux.
― Le soir l'invite au rêve en dissipant sa crainte,
La nuit avec tendresse exauce tous ses vœux.

Et puis l'enchantement disparaît à l'aurore
Effaçant peu à peu les visions du sommeil…
Mais dans le matin clair je me souviens encore
Des Anges, de l'Azur et de l'Astre vermeil.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

8 juillet 2019

Candeur

 

Dans le secret souvent je pense
Je me souviens de mes beaux jours ;
J'aimais le vent, la mer immense,
Mon cœur rêvait d'un grand amour…

Avec une candeur charmante
J'imaginais mille destins
Et je vivais, calme et confiante,
Sans me soucier du lendemain.

Car j'attendais que le temps passe
À l'ombre des matins en fleurs
Et que l'été me dédicace
Une promesse de bonheur.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

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8 juillet 2019

Aveu

 

L'adolescence où l'on chavire
Voit naître les premiers tourments ;
Je n'ai jamais osé vous dire
Mes peurs, mes joies, mes sentiments.

Sans le vouloir mon attitude
Etait contraire à mes pensers ;
Au fil des jours, des habitudes
Je paraissais vous ignorer.

— Sachez que mon indifférence
Cachait mes rêves les plus doux
Et qu'en dépit des apparences
Mon cœur tremblait d'amour pour vous.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

7 juillet 2019

Magie du soir

 

Tout s'éteint, tout s'endort, tout est silencieux,
Dans la maison tout songe au clair du crépuscule,
Et sur la cheminée la petite pendule
Laisse couler le temps ; un air délicieux

S'évapore du soir, et comme la fraîcheur
Berce déjà mon âme en son ombre câline,
Comme dans le lointain sonne l'heure divine,
Je rêve près de toi l'éternelle douceur…

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

7 juillet 2019

Dualité

 

Quand la tranquillité s'embrume de tourments,
Quand la mélancolie surgit à l'improviste,
Quand tout me contrarie me chagrine m'attriste,
Quand mon cœur, angoissé, souffre inutilement,

Je livre sans merci contre l'accablement
Un combat singulier, au drame je résiste
Afin de retrouver la nature optimiste
Qui me délivrera du découragement ;

Et puis pour oublier je m'offre un doux moment
— Une sorte de paix, de bonheur égoïste —
Qui m'apaise m'endort me calme et qui consiste
À me laisser bercer par des rêves troublants.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

7 juillet 2019

Amertume

 

À travers la brume
Mes rêves s'en vont ;
Aussi l'amertume
Emplit l'horizon. 

Pourtant j'imagine
En voyant le ciel
Que l'ombre dessine
Un songe éternel… 

Mais un voile étrange
Eclipse le soir
Tandis que les anges
S'habillent de noir.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

6 juillet 2019

Le poète

 

Il restera toujours l'éternel incompris
Et s'en ira la nuit sonder le clair de lune,
Car il aura toujours pour unique fortune
Le silence étoilé de l'azur assombri.

Il aimera sans fin l'espace inhabité
Où son ombre argentée constellera les âmes ;
Loin des villes du bruit, des discours et des blâmes,
Il viendra se confondre avec l'immensité.

Quels que soient son pays son époque son dieu,
Il reprendra le soir les routes de Bohème,
Et seul il cueillera pour orner ses poèmes
Les petites lueurs dispersées dans les cieux.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


  

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