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Des poèmes pour rêver

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Note aux lecteurs

Vous êtes très nombreux à parcourir mon blog à la recherche d'une poésie dans laquelle vous vous reconnaitrez. J'en suis très heureuse, car j'écris pour partager mes sentiments, pour exprimer ce que que le lecteur "aurait aimé dire".

Je constate que mes poèmes plaisent beaucoup, car ils sont de plus en plus recopiés sur d'autres blogs, ou divulgués sur les réseaux sociaux. C'est, pour moi, un grand honneur.

Certains lecteurs ont la délicatesse de me demander l'autorisation de recopier mes poèmes sur leurs site. Permission que je leur accorde avec un grand plaisir.

D'autres utilisent mes textes sans me demander l'autorisation, ce qui ne me dérange pas, au contraire, puisqu'ils ont l'honnêteté de les signer de mon nom. Je leur en suis très reconnaissante.

D'autres, hélas, s'approprient mes poésies. Ils ne citent même pas l'auteur du texte. Ils recopient sans aucun complexe les vers que j'ai écrits.

Enfin, quelques uns s'adonnent, sans scrupules, au plagiat. Je retrouve des poèmes escamotés, modifiés.

Je tiens à signaler que tous les poèmes publiés sur ce blog ont été édités, avec un numéro ISBN. Il est facile donc de prouver qu'ils sont de ma plume.

Pour finir, je vous demande encore d'aposer mon nom au bas des textes qui m'appartiennent.

Je vous remercie pour votre compréhension.

Isabelle CALLIS-SABOT


 

24 juillet 2019

Apaisement

 

Enfin les mauvais jours se sont évaporés
Traînant un goût amer et une ambiance hostile.
Je pleure le temps vain et les heures stériles
Dans la paix revenue, le calme retrouvé.

Traînant un goût amer et une ambiance hostile
Mon cœur voit émerger du vide lancinant
Les rêves jusqu’alors demeurés en suspens.
Je pleure le temps vain et les heures stériles…

Mon cœur voit émerger du vide lancinant
La douce inspiration. Émue et impatiente
Je commence à tracer d’une plume dolente
Les rêves jusqu’alors demeurés en suspens.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

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23 juillet 2019

Soir d'été

 

Allons, il faut chasser cette impression hostile.
Regarde la nuit vient, tout est calme au-dehors ;
On dirait que soudain les rumeurs de la ville
S'estompent dans le ciel parmi les reflets d'or.

 

Je t'accorde un répit. C'est l'heure où la Nature
M'invite à la sagesse et au recueillement,
Pour m'évader enfin de ces prisons obscures
Où se cachent l'ennui, l'angoisse et les tourments.

 

Pardonne mon chagrin, mon Âme ma compagne,
Et comprends ma douleur… Je voudrais tant revoir
Les arbres, les oiseaux, la forêt, la montagne,
Et près d'eux respirer le doux parfum du soir.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

 

 

 

20 juillet 2019

Évasion

 

Voici venir le soir. Il est temps de partir
Vers un pays de rêve et de mélancolie ;
Viens donc, ma bien-aimée, ma seule et douce amie,
Loin des réalités, et loin des souvenirs.

Nous irons visiter les jardins de la nuit,
J'oublierai mon chagrin, mes haines inutiles,
Le bruit, les cris, les gens, les fêtes et la ville
Qui remplissent mon cœur d'aversion et d'ennui.

Ne restons pas ici, fuyons le cauchemar,
Les tristes avenues, les rues, les lieux infâmes…
Allons, prépare-toi, ma Princesse mon Âme,
Ensemble franchissons les célestes remparts.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

19 juillet 2019

Matin d'hiver

 

La brume conservait un goût de rêve étrange,
Déliant la candeur des secrets de la nuit,
Elle mêlait ainsi le soleil et l'ennui
Sous le voile infini de son aile d'archange ;

Déliant la candeur des secrets de la nuit
La neige regardait l'étoile ou le nuage,
Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage,
Elle mêlait ainsi le soleil et l'ennui ;

La neige regardait l'étoile ou le nuage
Lorsque je m'éveillai dans le petit matin
Bercée par la douceur d'un rayon de satin…
Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

18 juillet 2019

J'oublierai

 à mon frère Philippe

J’oublierai les conflits, j’oublierai la discorde,
Les tourments, la rupture et les espoirs déçus,
En dépit du chagrin, des larmes qui débordent,
J’oublierai la rancœur et les malentendus.

J’oublierai le néant, les années de silence,
Tout ce temps gaspillé, cette incompréhension,
En dépit de mes pleurs et de ma peine immense,
J’oublierai la douleur, le fiel, les dissensions.

Je ne conserverai que les belles images,
Les plus doux souvenirs, les plus tendres moments,
Les bonheurs insouciants peuplant notre jeune âge,
Nos rires, nos secrets, et nos rêves d’enfant.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

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17 juillet 2019

Poème à mon frère défunt

 

La vie, l’ingrate vie qui nous a séparés,
T’a conduit peu à peu vers la désespérance ;
Contre de noirs écueils, après bien des errances,
Sans doute as-tu choisi, un soir, de t’échouer.

Tu ne supportais plus les affres du destin,
Les soucis récurrents, les rêves sans issue,
Tu fuyais la détresse et les déconvenues,
Tu ployais sous le poids des immenses chagrins.

-La chance me comblait quand tu versais des pleurs…
Devant le blanc tombeau décoré de bruyères,
Le remords me harcèle et tenace et sincère,
Et j’éprouve une vive et si forte douleur…

Que me reste-t-il donc, sinon de frêles fleurs ?
Que me reste-t-il donc, sinon quelques chimères,
Sinon la sensation affligeante et amère
De t’avoir dérobé une part de bonheur ?

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

13 juillet 2019

Matin d'automne

 

L'air était encor tiède en ce début d'automne,
Les jours se ressemblaient, calmes et monotones ;
J'errais dans le matin, seule avec mes soucis :
Les roses se fanaient, nos souvenirs aussi…

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 

 


 

13 juillet 2019

Langueur

 

J'éprouve en ce moment une langueur secrète,
Je me sens esseulée, le temps n'en finit pas ;
Je m'ennuie, je t'attends, et dans l'ombre je guette,
Espérant ton retour, le doux bruit de tes pas…

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 

 


 

13 juillet 2019

J'aime

Ce poème est protégé par des droits.

Merci de ne pas le reproduire.

Pour tout renseignement, contacter le site Poetica :

contact@poetica.fr

Vous pouvez lire le poème en cliquant sur le lien suivant :

 

 

12 juillet 2019

Banyuls

 

C'est la fin de l'été. Déjà la Tramontane
Tourmente la colline et rafraîchit la mer.
Sur la place déserte à l'ombre des platanes
Je rêve des beaux jours et des rivages clairs.

Demain je quitterai ma terre catalane
Le jardin, la maison, les parents, les amis
Et le vieux Puig del Mas où chantent les sardanes
Qui font battre les cœurs au soleil de midi.

Comme il est noble et beau le pays de mon père !
Aussi pour le garder, majestueusement
La tour de Madeloc veille sur les Albères,
Sur l'âme du village et sur le firmament.

 

Isabelle CALLIS-SABOT

 


 

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